lundi 12 mars 2012

Sarko, le krypto-socialo


Semaine après semaine cela semble devenir de plus en plus évident, nous assistons à la fin du plus grand stratège de gauche, le président Nicolas Sarkozy.

En un mandat il aura relégué François Mitterrand au rang de notable retors régional.
Son point d'orgue sera donc atteint cette année avec le retour annoncé d'un socialiste étiqueté comme tel à la place de ce pseudo droitiste faussement marqué UMP et de la majorité rose qui va avec.
Un retour à l'état PS que ce brave Nicolas aura réussi à réaliser en tout juste 5 ans dans une proportion jamais égalée: la quasi totalité des régions, une écrasante majorité des départements, le niveau le plus élevé de municipalité de gauche, la représentation européenne au parlement et même, exploit sans commune mesure, le Sénat!
Le Sénat!
C'est quand même quelque chose d'être parvenu à le faire basculer à gauche, lui qui a été non pas taillé mais carrément sculpté sur mesure pour devenir LE bastion de droite de la république, notamment avec sa sur-représentation rurale (29% de la population, mais 49,8% des sénateurs [et quelques -trices]).

Et donc bientôt l'Assemblée Nationale et l'Elysée, carton plein.

Et à la façon dont il mène sa campagne, rien ne dit qu'il finira au second tour, ce qui aurait comme conséquence première de sérieusement plomber l'UMP aux législatives suivante.
Ce parti de droite en sera bon une fois de plus pour changer de formule et de nom.
Pas pour faire oublier les batteries de casseroles du RPR cette fois, mais pour tenter de masquer le bilan désastreux pour la droite de la page du sarkozysme people et populiste et de sa gouvernance au jour le jour.
Sans oublier l'endettement record (+25% d'endettement en 1 mandat, record absolu!), le million de chômeur supplémentaire qui ne travaille plus pour gagner plus, le déficit public aggravé par les cadeaux fiscaux, l'école au bord de l'implosion ou encore les mains sales de Sarko qui n'a eu de cesse de serrer la louche des types les plus louches de la planète.

Allez, Nico, encore un effort, le premier tour est dans un mois, il faut finir le boulot, ton objectif est qu'on ne revoie plus la droite au pouvoir avant 20 ans!

[Texte de Mk]

vendredi 2 mars 2012

Les médecins...

Rha! Les médecins!

Je suis en colère!

Prenons mon fils: des problèmes de comportement qui s'accentuent au fil des ans; l'hypothèse d'une hyperactivité début 2010, hypothèse made home d'après des infos glanées sur le net; l'orientation vers l'hôpital Necker; l'attente.
Puis on déménage, on change de région. En octobre 2011, un appel de Necker: la convocation qui m'avait envoyée à mon ancienne adresse leur a été renvoyée... une convocation après 18 mois d'attente! Et malheureusement, nous habitons désormais trop loin...
Pendant ce temps-là, les choses se sont un peu améliorées grâce à la descolarisation, mais le problème est toujours là... des amis nous orientent vers une pédiatre du coin qui s'est spécialisée dans les enfants "à problème".
Le contact passe bien, et en quelques minutes, elle pose un début de diagnostique: mon fiston a un problème de concentration et il est trop impulsif.
Comment dire... ça ne me surprend pas. C'était également notre conclusion - plus exactement, ce que nous constaton au quotidien.
Et les grands pontes de Necker qui imposent 18 mois d'attente pour ça! On se demande bien pourquoi!
La suite, c'est le dépistage d'un éventuel problème auditif - écarté -, le remplissage des questionnaires sur le comportement de l'enfant, le bilan orthophonique qui nous permet de découvrir une dylexie assez prononcée.
C'était si simple! Si rapide! Et ça fait des années que ça nous pourrit la vie! Là, en quelques mois, grâce à la compétence d'une pédiatre qui ne se prend pas pour le nombril du monde mais prend le taureau par les cornes, la situation s'est débloquée!
Nous avons des réponses... même si ce n'est pas fini... la prochaine étape étant le bilan neuropsy; la pédiatre pense que la dylexie explique tout, je ne pense pas.

Prenons mon cas: un problème de peau à la main depuis le début de l'été; chose qui m'était déjà arrivé 2 fois et qu'aucun dermato n'a su expliquer. Cette fois j'attends que ça passe tout seul (enfin, avec des crèmes), ça ne passe pas, je finis par aller voir un dermato qui diagnostique un ezcéma; il me propose de passer un test d'allergie, j'accepte, et il me découvre donc un allergie au nickel (j'en avait déjà parlé).
Je fais gaffe, je mets les crèmes... Ca ne passe pas.
Je suis retournée le voir la semaine dernière, il m'a prescrit une autre crème, et puis m'a diagnostiqué une maladie de Lyme, se basant sur un problème de peau à la jambe, depuis la fin de l'été; inutile selon lui de faire le test, il y a de faux positifs et de faux négatifs, donc il me precrit un antibio d'office.
Sauf que j'ai oublié de lui dire que j'allaitais... Du coup je fouille sur le net, je n'ai aucun symptôme faisant penser à la maladie de Lyme, et puis en passant (je m'en étais déjà rendue compte), je n'ai pas les symptômes habituels de l'allergie au nickel (qui est de contact).
Je vais donc voir un généraliste qui confirme les doutes. Ni allergie, ni maladie de Lyme...
Par contre, quoi, on ne sait toujours pas.

Je suis fatiguée quand même là... je vais finir par me couper la main, ça sera plus simple!

[Texte de Margoton]