vendredi 27 juillet 2012

Et moi pendant c'temps là...

En pédalant dans une rue ce matin j'ai jeté un oeil négligeant sur un résidu de campagne, des lambeaux d'affiche du FN proclamant vouloir une "assemblée vraiment nationale".

Passons sur le nom à consonance très polonaise du candidat vraiment national, quoique... non, justement.

Je vais plutôt vous narrer le petit jeu auquel je m'adonne parfois: le retour de manivelle pour sarko-frontiste haineux.

Et pour l'illuster, je vais m'appuyer sur un échange que j'ai eu avec l'un de mes apprentis, ledit apprenti au nom grec s'étant lancé dans une diatribe anti-africains aux relents très racistes pour dénoncer ces "profiteurs" venus d'ailleurs.
Comme ces discours bas de gamme me fatiguent, je lui ai répondu que s'il voulait appliquer une règle pour bénéficier des acquis sociaux, autant aller au bout et n'octroyer aux citoyens français que la part qui leur est dus en fonction des dates où ces acquis ont été obtenus. et que donc un fils d'immigré grec comme lui, dont les aïeux n'ont donc pas pris part aux luttes sociales pour obtenir la sécu, la retraite, les congés payés etc, ne devrait pas y avoir droit.
Et que de plus il appartenait à une "immigration subie" (c'était en plein dans cette période, évidemment, illustration de comment la droite a décomplexé le populo bas du front), donc devant avoir moins de droit, dans la même logique xénophobe , que les nord-africains venus en France à l'initiative de la France.
Car le grand paradoxe de l'immigration subie, thème sarko-lepéniste type, je l'ai déjà dit, c'était de vouloir créer des crispations sur le dos des arabes alors qu'ils sont la seule immigration choisie qu'ait connu notre pays.
Un pays qui avait, je le rappelle, alors créé un ministère exprès pour alimenter par cargos entiers les usines nationales en dépêchant des fonctionnaires chargés de "rafler" de la main-d’œuvre dans les bleds de nos colonies d'alors.
Ça lui a cloué le bec pour toute l'année, au moins ça m'a évité d'entendre ses réflexions à deux balles pendant mes cours.

Je dois bien dire que le retour de manivelle m'amuse toujours beaucoup, renvoyer les "vraiment nationaux" à leur propre statut de métèques venus d'ailleurs c'est sans doute pas très pédago mais je m'en fous, de toutes façons les sarko-lepénistes sont en dehors de toutes considérations raisonnées. Vouloir expliquer un autre point de vue et parler d'une autre réalité que celles alimentées par leurs fantasmes xénophobes ou racistes est une perte de temps, malheureusement, car au mieux on est traité de menteur, alors...

[Mk]

vendredi 20 juillet 2012

Quelle belle visite!

Des pépiements frénétiques nous ont attiré sur le pas de la porte ce matin alors que nous prenions le p'tit déj.
et c'est avec émerveillement que nous avons vu sur notre terrasse un couple de chardonneret élégants venus faire leurs courses sur la terrasse.

Un véritable plaisir pour les yeux que ces oiseaux aux couleurs vives et chatoyantes!

J'ai pu prendre une photo, mais notre qualité de zoom est pas terrible, aussi j'ai pioché sur le net une photo plus nette que je mets à la suite.

Difficile à voir (et donc à affirmer), mais il semblerait que ce soit un mâle (à droite) et une femelle

 
Perchés sur le laurier sauce

et donc une photo prise sur le net, pour mieux voir:

[Mk]

mercredi 18 juillet 2012

La lecture, la grammaire et le reste...

J'avais commencé à répondre dans un commentaire à Dame Ambre et Bismarck, mais c'est tellement long que je préfère en faire un billet à part!

Ma puce n'a que 2 ans 1/2 donc pour l'instant la question d'un manuel de lecture ne se pose pas ;) Et pas plus qu'elle n'apprendra les sciences dans un livre, je souhaite qu'elle n'apprenne à lire par un manuel...
A ce sujet, je conseille de lire les livres de Françoise Boulanger, qui a également un site ("le bonheur de lire").
L'idée, c'est que l'enfant peut apprendre à lire comme il apprend à parler, parce que c'est naturel et qu'on le fait naturellement. Par exemple, on montre à notre puce les choses écrites qui font partie de son quotidien, comme les titres de livres, ou ce qu'il y a écrit sur la machine à CB -elle adore appuyer sur les boutons. On ne se force pas, on le fait aussi naturellement qu'on lui montre les vaches dans les prés ou qu'on tape avec elle dans le ballon! Et du coup elle s'intéresse, elle demande parfois ce qu'il y a écrit à tel ou tel endroit, fait mine de lire ou d'écrire (sur l'ordinateur, ou avec un crayon et une feuille).
Françoise Boulanger préconise de montrer à l'enfant un mot par jour sur des étiquettes qu'on fabrique. On le fera peut-être mais on n'est pas du genre à se tenir à ce type de fonctionnement, donc à mon avis on va s'en tenir à se qu'on fait actuellement et voir comment ça évolue, en fonction des demandes de notre puce.
Je suis hyper confiante parce que mes 3 frères et sœur ont appris à lire comme ça - mes parents n'ont rien fait pour, mon père, un temps instituteur, était contre la lecture avant 6 ans. Mais je me souviens de ma sœur qui, à 4 ans, demandait le son des lettres, puis des phonèmes, et qui a appris à lire comme ça (et je suppose que c'était pareil pour mes frères)(moi j'ai "sagement" attendu le CP!).
Ça fait partie du quotidien de notre Grenouille, donc elle va apprendre à lire et écrire à son rythme... ce qui veut dire sans doute à un autre âge que celui "académique". Plus tôt, ou plus tard... et là en tant que parent, il faut avoir confiance en son enfant! La lecture et l'écriture, c'est la partie immergée de l'iceberg, celle que tout le monde attend de voir. Si elle n'apprend à lire qu'à 7 ou 8 ans, on risque d'avoir des remarques, des pressions... Il faudra qu'on garde le cap: notre Grenouille en premier!

Concernant la grammaire, en fait je connaissais les notions mais je mélangeais les termes.
Je dénonce surtout le fait qu'il faille l'apprendre entre tel âge et tel âge. Ça peut s'apprendre/ se comprendre sur plusieurs années et en interaction avec d'autres choses: l'orthographe, l'étude d'autres langues... J'ai compris des choses sur le fonctionnement de notre langue en apprenant l'allemand, l'anglais et le latin!

Ce que je dénonce également, c'est l'introduction de la grammaire trop tôt dans les programmes scolaires, ça écœure les enfants. C'est comme le sacrilège d'enseigner le solfège avant de laisser l'enfant commencer un instrument (ça peut se faire en même temps). Et puis solfège comme grammaire, ça peut être/devenir un jeu, au même titre que le sudoku ou les mots croisés!
D'ailleurs, à la maison, on s'amuse à faire des alphabets, une fois les adverbes, une autre fois les verbes...
On fait deviner des mots aussi, en donnant les lettres l'une après l'autre (à chaque nouvelle lettre, les autres font une proposition de mot): celui qui fait deviner dit à l'avance si c'est un verbe, un adjectif ou autre.
Avec mes élèves, lorsque je proposais des thèmes d'expression écrite, on notait des mots au tableau (pour aider ceux qui n'osaient pas), et on les classait par catégorie: nom ("ça désigne quelques chose"), adjectif ("ça dit comment sont les choses), verbes ("c'est ce qu'on fait"). Ça avait du sens, ça marchait très bien, alors que ma collègue en mi-temps, qui enseignait la grammaire, s'arrachait les cheveux avec sa façon de faire académique. Avec elle ils ne savaient pas, avec moi si... étonnant non?
Je pense que la grammaire c'est facile et amusant, si on n'en fait pas un truc rébarbatif!
Comme bien d'autres choses d'ailleurs, la chimie ou la menuiserie!

Pour finir, je voulais revenir sur ce que j'ai pu écrire la dernière fois: ici, on fait du travail formel (mais adapté à mon fiston)  parce que ça nous rassure, nous, les parents... Mais on le dit clairement. L'instruction pourrait se passer plus librement mais c'est dur de lâcher prise totalement et de laisser mon fiston totalement décider quand, quoi, comment,(je pense que ça sera moins compliqué avec la Grenouille qui ne sera pas du tout scolarisée)

De plus, ne pas scolariser ses enfants et les laisser évoluer à leur rythme, c'est remettre beaucoup de choses en cause: les relations parents/enfants et la société dans son ensemble.
Il est possible que mes enfants n'aient jamais de diplômes. Comme je le disais, ceux-ci n'ont que valeur très relative! Nous connaissons tous des personnes autodidactes qui travaillent sans diplôme... le plus proche de moi étant Mk ;)
Le plus important, c'est de donner confiance à nos enfants, pour qu'ils osent faire ce qu'ils veulent et qu'ils sachent se relever après d’éventuels échecs.

lundi 16 juillet 2012

LBDMJ (5)

Très joli papillon de nuit, posé en plein jour dans le jardin, l'Emmelia trabealis, dite Arlequinette jaune (photo Mk).

 

 

Avec la punaise arlequin, ça nous fait un joli couple!

^^

Et en parlant de punaise, en voici une nouvelle, noire et dont l'arrière parait orné d'un motif couleur bronze (en fait il s'agit de ses ailes brunes, cette punaise est entièrement noire), la Cydnus aterrimus (photo de la bestiole prise dans la main de la grenouille).


 

jeudi 12 juillet 2012

L'instruction

Cette année, mes 2 grands (13 et presque 10 ans) ont été instruits en famille- ce qu'on appelle l'IEF. Je préfère parler d'instruction en famille que d'école à la maison, ce dernier sous-entendant qu'on reproduit le système scolaire chez soi. Or, moi, ce système, je le rejette de plus en plus.

Cela faisait longtemps que l'idée me turlupinait. Depuis que j'avais su qu'on avait le droit de ne pas scolariser... Mais ensuite, il y a eu d'une part les impératifs matériels (j'étais seule avec 2 enfants, un loyer à payer...) et d'autre part, pendant un temps, la crainte de "ne pas y arriver"... De ne pas arriver à trouver la distance entre la mère et l'enseignante, de ne pas arriver à instruire mes enfants, qu'ils n'aient pas le niveau, que je m'énerve...

Par contre, jamais je n'ai considéré que je ne pourrais pas les supporter toute la journée, argument que j'entends souvent de la part des parents scolarisant. J'ai toujours adoré qu'on soit ensemble, les enfants et moi, toujours adoré faire des choses avec eux.
Notre société nous fait croire depuis très longtemps qu'il est normal de séparer le plus tôt possible les enfants de leurs parents et même que ça serait le plus sain.
On oublie ou on refuse de voir que les enfants qui sont libres de se lever à l'heure qu'ils veulent et de faire ce qu'ils veulent dans la journée sont plus sereins, plus décontractés, et donc nullement pénibles à vivre!

Mais ne brûlons pas les étapes et revenons à nos débuts en IEF.
Quand je suis tombée enceinte de notre Grenouille, j'ai eu des flashs immédiats: accouchement à domicile et pas d'école pour elle! Mk était totalement d'accord, ouf!

La question s'est posée pour mes 2 grands mais à ce moment-là, ils étaient "bien" à l'école. Habitués disons. Les copains, tout ça...
L'année dernière a été catastrophique pour eux sur le plan humain et moral. Ma grande était à la limite de la dépression, mon bonhomme pétait les plombs.

Ils sont cette fois sauté sur l'aubaine quand on leur a proposé une déscolarisation.

Quelle drôle d'impression, à la rentrée, de ne pas courir dans les grandes surfaces pour acheter le matériel, de ne pas mettre le réveil, de ne pas se lever par contrainte... de n'avoir pas de contrainte autres que celles qu'on se donnait - pas de contrainte extérieure, donc, arbitraire et discutable.
Ceci dit, moi, j'avais des contraintes: je bosse deux jours par semaine... dans une école primaire... je suis prof des écoles!
Et les contraintes, les enfants en ont: arriver à l'heure aux activités, participer à la vie de famille...

Et puis, j'avoue, l'instruction.
J'avoue aussi que si on leur a demandé de travailler régulièrement, c'était pour nous rassurer, nous, les parents.
Pourtant je sais qu'il faut avoir confiance en ses enfants, que les enfants ont envie d'apprendre si on leur en laisse les moyens, mais on était trop paumés et angoissés pour attendre que les choses se mettent en place d'elle-mêmes.
Il est évident que nous laisserons par contre la Grenouille apprendre à son rythme - ce qui est l'un des plus grands intérêts de la nonsco. Et effectivement, c'est en famille que les enfants apprennent, naturellement, à parler, à compter, à apprendre le vocabulaire de base, à faire des additions, à lire et écrire parfois...
Evident aussi que nous retenons mal voire pas ce qui nous est imposé.

J'ai à ce sujet un exemple personnel; enfant, je n'ai rien appris en grammaire. Je n'en avais rien mais rien à faire. Bon, à force, j'ai retenu des trucs sur la nature ou la fonction des mots dans la phrase (sujet, verbe, nom...) mais globalement j'étais nulle.
Heureusement, on nous fiche vite la paix avec ça et j'ai pu avoir un bac littéraire sans problème.

Arrivée en fac de lettres modernes, je me suis rétamée aux premières études de texte. Bin oui, quand on parle de déterminant alors qu'il s'agit d'un adverbe, ça énerve le prof!
Qu'à cela ne tienne, je m'y suis mise. A cet âge-là, j'étais mûre (je persiste à penser que c'est contreproductif de bourrer le mou des jeunes élèves avec ce genre de détails) et surtout motivée! J'ai tout compris et retenu en 10 minutes. Et je n'ai rien perdu de ce savoir.
Qui ne m'est plus d'aucune utilité, en passant!
Mais quelle importance?

C'est d'ailleurs un des aspects du problème que me pose l'école: pourquoi apprendre telle chose à tel moment et pas autre chose? Pourquoi telle chose est-elle digne d'être apprise et pas une autre?
Pourquoi n'enseigner que des choses supposées "utiles". Pourquoi tout savoir, toute connaissance devrait-elle être immédiatement utile? S'intéresser à la grammaire c'est s'interroger sur la construction de la langue, ça ne permet pas de devenir boulanger ou avocat mais l'instruction n'a pas pour but de conduire vers un métier. On apprend ce dont on a envie parce qu'on en a envie. Je me suis éclatée au collège et au lycée avec la géométrie, j'adorais ça, même si aujourd'hui j'ai oublié les théorèmes de Pythagore et Thalès... Je pense que ça m'a formé l'esprit, ça m'a obligée à être ordonnée et réfléchie... La grammaire, pour reprendre cet exemple, est du même ordre à mon avis (je me suis éclatée à la fac avec les subordonnées conjonctives!) Après, si certains s'en servent dans leur quotidien, tant mieux, mais pour moi, la fonction première, c'est d'élever l'esprit, de stimuler les neurones, de mettre de l'ordre, d'inciter à la réflexion, d'exciter l'envie, après, peu importe que ce soit par la grammaire, les maths, les sciences, le chinois, ou la musique... Dommage qu'en haut lieu, on considère qu'il y a un savoir légitime et un autre illégitime, et des choses à savoir absolument à certains moments précis de manière totalement arbitraire.

C'est là qu'on en arrive au dernier point: il y a des choses à apprendre, à savoir, pour qu'on puisse ensuite les recracher en vue des examens et concours. Ceux qui réussissent sont ceux qui ont su entrer dans le système, rien de plus - dit-elle alors qu'elle a un bac+5 et un concours à son actif...
Et justement, là encore, j'ai des exemples:
J'ai changé de fac entre mon deug et la licence, passant de la fac de Poitiers à celle de la Sorbonne. En juin et en septembre, j'ai échoué à une épreuve et j'ai retapé la licence; j'ai à nouveau échoué en juin de l'année suivante. A ce moment-là j'étais déjà maman, et j'avais décidé de laisser tomber mes études si je loupais en septembre... Heureusement, j'ai rencontré pendant l'été une étudiante qui m'a expliqué ce qu'on attendait de moi: il y avait par exemple une étude de poésie, il fallait indiquer le style des vers, je répondais par une phrase, "dans la première strophe les rimes sont plates et dans la deuxième elles sont croisées"; en fait, il fallait répondre uniquement par des chiffres et lettres, soit "1: AABB, 2: CDCD".
Non mais, je vous demande un peu le sens de tout ça? En quoi avais-je tort, en quoi avais-je faux? Je répondais juste différemment!
Bon, j'ai décidé de rentrer dans le moule, j'ai eu 13/20 et j'ai continué mes études.

Alors je le dis, je le redis, haut et fort: tout savoir est légitime et on n'a pas tous les mêmes aptitudes ni les mêmes envies; il y a plusieurs façons d'apprendre les choses et ensuite de les utiliser. A chacun de savoir s'il veut ou non rentrer dans le moule. Je pense qu'il est difficile de ne pas faire des concessions et certainement ça me rassurerait que mes enfants aient des diplômes, mais je les soutiendrai quel que soient leurs choix. Je veux les aider à aller là où ils veulent. Pour le moment, ça passe par un "savoir traditionnel", au cas où ils souhaitent passer le bac, mais nous faisons beaucoup de choses en dehors des clous, et j'ai laissé tomber ce qui me semble actuellement inutile (comme la grammaire :p ). S'ils sont libres, si leur rythme et leurs envies ont été respectés, ils pourront bachoter ce qu'ils n'auraient pas appris avant (comme je l'ai fait pour la grammaire à la fac, mais aussi pour le latin qui me sortait par les yeux et que j'ai trouvé rigolo à 20 ans - n'oublions pas, en passant, qu'on peut apprendre toute sa vie, et pas seulement entre 6 et 16 ans...)

Ma fille de 13 ans a décidé de retourner au collège l'année prochaine. Elle sait qu'elle va perdre la grande liberté qu'elle a eue cette année mais les débuts en IEF ont coïncidé avec un changement de région et elle a eu du mal à rencontrer des jeunes de son âge.
Mon fiston, lui, ne veut jamais retourner à l'école. Il est typiquement le genre d'enfant qui ne peut s'adapter aux contraintes scolaires.
Il nous a bien fallu une année pour trouver une façon de procéder, nous n'avons cessé de faire des ajustements et réajustements. Je pense être à peu près claire avec tout ça actuellement. On va continuer de faire un peu tous les jours (et si certains jours on ne fait pas, ce n'est pas grave), de l'institutionnel qui me semble important comme l'orthographe, les opérations, et du non institutionnel comme la pâtisserie, les balades dans la nature, l'histoire d'autres pays ou toute chose qui bottera mon fiston (Rome, en ce moment); et surtout continuer de parler et de sauter sur toutes les occasions d'apprendre parce que c'est ça, l'instruction en famille: le quotidien. Il n'y a pas d'enseignant ni d'élève mais des gens désireux de vivre à leur rythme et d'apprendre ensemble - grâce à mon fils, j'ai enfin compris qui était Nabuchodonosor...

Margoton

mercredi 11 juillet 2012

LBDMJ (4)

Petit safari photo aujourd'hui encore dans mon jardin, mais difficile de ramener des trophées.
Les p'tites bêtes étaienty particulièrement vivaces et méfiantes, résultat il m'a été difficile de shooter correctement avec mon appareil de touriste dont la macro nécessite de coller l'objectif à 2 cm maxi du sujet.
Ca a un côté amusant ceci dit, sauf quand on loupe des portraits de bestioles qu'on voit rarement.
Donc aujourd'hui ce sera un panel de photos prises sur le net où dans le jardin, mais il va manquer quelques spécimens, des non identifiés qu'il me faudra avoir une autre fois ;).



Et on commence par un criquet rouge-queue, joliment appelé Omocestus haemorrhoidalis par les scientifiques, qui ont dû bien ce marrer sur ce coup-là (Photo Mk).






La punaise des fruits, jeune en jaune (formule et photo Mk), adulte en noir.

Elles s'attaquent aux fruits rouge, va falloir que je surveille mes framboisiers...


Punaise encore, écuyère cette fois.  Lygaeus equestris, à ne pas confondre avec sa quasi jumelle parfaite la lygaeus simulas... même si au fond on s'en fout un peu ^^



 Celle là est magnifique, la plus belle punaises croisée dans mon jardin à mon sens, une punaise violette mais non-identifiée (Corpocoris pudicus?).






Et pour finir, ce petit papillon bleu dedans, marron dehors.



Aucune de ces bestioles n'étaient présentent l'année dernière.
:)