mardi 27 décembre 2011

Le jour où j'ai fait reculer Luc Ferry

Petit séjour dans la famille en ce froid mois de décembre, en région parisienne.
Bon, il a pas fait très froid, moins même à la limite qu'à Valence où, coincés entre le Vercors et le massif central, nous avons droit à une masse d'air froid stagnante sur notre vallée suite aux chutes de neiges.
Par contre on a pu constater comme le soleil parisien est un escroc, il brille parfois mais ne chauffe jamais.
Et aussi l'occasion de se rappeler qu'à Melun mieux vaut toujours prévoir un parapluie où a minima une casquette, le ciel ayant la facheuse tendance à se laisser goutter le nez.
Pas spécialement de froid, mais du gris, et de l'eau de là haut.
Ca fait du bien, on en apprécie que plus notre emménagement dans la Drôme.
;)

Mais comme nous ne sommes pas devenus que de bêtes provinciaux, on a profité du séjour pour lacher les grands et filer sur Paris continuer notre visite du Musée des Arts Premiers.
En arrivant sur place via la rue parallèle aux quais située de l'autre côté du batiment, on s'est fait tout d'abords la réflexion que ce musée avait vraiment une situation privilégiée. Et surtout un coût foncier qui devait être faramineux.
C'est l'un des quartiers les plus chic de Paris, on peut d'ailleurs boire un café sur la terrasse du bar du musée en ayant une magnifique vue en contre-plongée sur la Tour Effeil. Et ce à 1,80€ le petit noir, on a clairement vu pire, je m'attendais à un tarif absolument exhorbitant mais non (mais on a pas pris de café quand même ceci dit, y a pas de petites économies en ce moment ;) ).
Après un sandwich jambon-kedupain improvisé dans les jardins (économie économie, une fois encore), on a filé aux guichets, obtenu des entrées gratuites et des audiophones gratos également (carte d'invalidité, merci!) et pénétré dans ce musée qu'on avait tant apprécié quelques mois auparavant.
Après l'océanie, direction cette fois l'art précolombien!
Une fois encore on a pu s'émerveiller de la richesse de ces collections qui battent tout les records d'opérations escargots de la cfdt-routiers.
Car elle se mesure facilement en "km/h", cette richesse.
Si si.
Après une demi-heure de visite, on se retourne pour s'apercevoir qu'on a parcouru au moins... 6m!

Six mètres en trente minutes, soit douze mètres en une heure, ça fait du 0,012km/h de moyenne.
A mettre en perspective avec la vitesse à laquelle j'ai parcouru la dernière expo de peinture du club des mimosas, à savoir 50 mètres linéaires en 30 secondes chrono (je vous laisse faire le calcul).

La fin de la visite s'est faite via l'amérique du nord, des amérindiens aux Inuits, "les hommes vrais"  (quand le terme d'esquimaux les réduits à la signification de mangeurs de viande crue ce qu'ils n'aiment pas), nettement moins riche en terme d'artisanat mais dont le musée présente, une fois encore, des pièces magnifiques, puis l'Afrique et ses masques superbement imaginatifs.


Et voilà quelques belles surprise à vous faire partager:

Une divinité de la maternité de la culture des tombes à puits de l'état de Jalisco au Mexique (-300 à 600 après JC), terre cuite.


Une divinité allaitante (Arumbaya si je me souviens bien), qui a intrigué la grenouille



Moins fun, mais fascinante, cette outre (région du Cameroun) décorée avec des machoires humaines (prises de guerre...)
  


Et quelques pièces très surprenantes!




Daffy Duck (masque camerounais)


 Homère Simpson (statuette du Niger)

Etonnant, non?!?
;)


Ah oui, j'oubliais, le rapport avec le titre de ce billet, Le jour où j'ai fait reculer Luc Ferry:
 Il ne s'agit pas là d'une bravade d'un ancien de l'Unef (que je ne suis pas), non, n'y voyez pas une victoire héroïque d'une de mes nombreuses batailles politique.
Simplement, en sortant du musée, dans ce très chic 7eme arrondissement nous sommes allé acheter un paquet de biscuit dans un G20 où la bergère s'est retrouvée coincée avec la poussette dans un rayonnage par un tabouret.
Un grand type à l'air renfrogné arrivait face à nous, mais au lieu de donner un coup de main il a ostensiblement fait mine d'être importuné par cette entrave sur son royal passage, m'obligeant à revenir bouger l'objet.
Le grand con chevelu, méprisant et désobligeant c'était, vous l'avez compris, Luc Ferry, que nous avions reconnu de suite en entrant. Je me suis donc déplacé et ai tout aussi ostensiblement bouché le passage en prenant mes aises pour virer ce fichu tabouret, forçant le grand con à faire demi-tour pour rejoindre les caisses.
Je n'aurais donc réussit à faire reculer cet ancien ministre de l'éducation, qui en manque beaucoup, que dans un simple rayon de superette.
On a les victoires qu'on mérite...
^^

4 commentaires:

  1. Morte de rire! Pour le musée tu me fais envie...

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  2. :D ben moi je n'avais pas réussi à faire reculer Gérard Lanvin

    alors je viens de te retrouver, car (ouh j'ai honte) je n'étais jamais allée lire ton dernier article... et je ne savais pas pour la migration... bref..; chouette !! et Bonne année 2012 ♥♥

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